Georgina Maxim est connue pour avoir à la fois travaillé en tant qu’artiste et curatrice, avec plus d’une décennie de gestion des arts et de pratique curatoriale. Maxim a cofondé Village Unhu en 2012, un espace collectif d’artistes à Harare, au Zimbabwe, qui a offert des espaces de studio, des expositions, des ateliers et des programmes de résidence pour les artistes. Après avoir étudié à l’université de Chinhoyi, elle a enseigné les arts visuels pendant plusieurs années à la Prince Edward School tout en gérant la Delta Gallery, une galerie historique d’art contemporain à Harare. Parallèlement, Georgina Maxim développe son propre travail artistique en se tournant vers le textile et en utilisant les techniques de broderie, de couture et de tissage pour déstructurer, découper et recomposer des vêtements de seconde main. Les œuvres singulières qu’elle crée alors échappent à toute définition : l’artiste la décrit elle-même comme un acte de mémoire, de transcription de l’instant, des moments vécus et des histoires évoquées par les textiles utilisés. En 2018, Georgina Maxim a été nominée pour le prix Henrike Grohs (Goethe Institut, Abidjan, Côte d’Ivoire). Son travail a été exposé au Zimbabwe (Gallery Delta, National Gallery of Zimbabwe) et à l’international (Mojo Gallery à Dubaï, 31PROJECT à Paris, Goethe Institute à Salvador de Bahia, Brésil). En 2019, elle a présenté une installation pour le pavillon du Zimbabwe à la 58e Biennale de Venise. La même année, Georgina Maxim entame un master à l’Université de Bayreuth, en Allemagne, afin d’approfondir sa pratique curatoriale et entreprend une résidence de création de plusieurs mois au Goethe Institut de Salvador de Bahia. En 2020, elle expose au Musée Bargoin (Clermont-Ferrand, France) et présente son travail au Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA (Bordeaux, France) en 2021, pour l’exposition Memoria: récits d’une autre Histoire.